On cause pour vrai : devant l’élimination des emplois, il faut renforcer la résistance
Le plan d’affaires de Bell est de supprimer de bons emplois pour augmenter ses profits.
Au cours des 10 dernières années, Bell a réduit le nombre d'employés syndiqués dans presque toutes les unités. Ce n'est pas un secret bien gardé, les employés de Bell sont témoins des diverses tactiques pour supprimer des emplois. L'érosion se poursuit malgré les efforts de tous les comités de négociation qui tentent d'aborder cette question à la table de négociation.
Où sont allés les emplois ? Bell a automatisé certains d’entre eux et envoyé d’autres à l’étranger ou les a sous-traités à des entrepreneurs au pays. Mais, on réserve cette vraie conversation à un autre jour.
La seule croissance de l'emploi au cours des dix dernières années a été enregistrée au sein du groupe Bell Solutions techniques (BST). Une entreprise qui a été fondée pour sous-traiter des travaux techniques à un salaire moins élevé.
Unifor s'est battu pour défendre les membres de BST et élever les normes pour eux. Maintenant, même cette unité prospère n'a pas été retenue pour le prochain grand projet que Bell est en train de lancer.
Bell punit les travailleuses et travailleurs qui défendent leurs droits en impartissant complètement le projet de service Internet résidentiel sans fil. Ce projet est une vaste installation d'infrastructures à haute vitesse qui permettra à l'entreprise d'atteindre davantage les collectivités rurales.
Alors, un emploi chez Bell est-il un bon emploi? Pouvez-vous compter sur votre emploi dans un an, deux ans ou dix ans? Pas à ce rythme, mais il y a une façon de renverser la tendance.
Nous approchons le 100e anniversaire de la grève générale de Winnipeg, où les travailleuses et travailleurs des télécommunications et les téléphonistes ont posé un acte de solidarité et de résistance qui a changé l'histoire de notre pays.
Les femmes qui ont débrayé ce jour-là ont exigé mieux pour elles-mêmes et pour leurs collègues de travail. Agir de manière solidaire a été le seul moyen qui nous a permis de gagner face à des employeurs motivés par le profit.
Nous devons nous mobiliser, renforcer nos capacités et montrer que les travailleuses et travailleurs des télécommunications au Canada sont unis face à la cupidité des entreprises.
Et ensemble, nous allons dénoncer la situation et renforcer notre voix collective. Il n'est pas acceptable que Bell soit autorisée à fonctionner de cette façon, en réalisant des profits record tout en sous-traitant de bons emplois dans le secteur des télécommunications.
Bell a besoin qu’on cause pour vrai. C’est une bonne chose que les travailleuses et travailleurs sont prêts à raconter leurs histoires.
Activité récente
Connectez-vous avec
Facebook