Punir les travailleuses et travailleurs : la sous-traitance du service Internet résidentiel sans fil
Depuis des décennies, Bell Canada profite du travail et de la loyauté de ses employés. Plus récemment, Bell Canada a menacé l’avenir des bons emplois en télécommunications par la sous-traitance complète du nouveau programme de service Internet résidentiel sans fil pour la population rurale canadienne tout en mettant à pied des techniciens pour la première fois de l’histoire de l’entreprise.
Était-ce une décision d’affaires? S’agissait-il de protéger les bénéfices nets de Bell? Les techniciens représentés par Unifor ne sont-ils pas disponibles, ou Bell est-elle incapable d’en embaucher davantage pour cet important projet? NON.
L’entreprise a pratiquement admis qu’elle prenait cette mesure pour punir les travailleuses et travailleurs qui font valoir leurs droits, blâmant les mauvaises « relations de travail ».
En lançant cette campagne, les travailleuses et travailleurs de Bell ripostent.
Voici un peu d’historique sous forme de lettres.
- Lettre d'Unifor à Reno Vaillancourt, vice-président des Relations de travail, Bell Canada, 12 décembre 2018
- Lettre aux membres sur l'avis d'excédent et la sous-traitance complète du service Internet résidentiel sans fil, 8 avril 2019
- Lettre à tous les membres chez Bell sur la sous-traitance de Bell et la nécessité de riposter, 16 avril 2019
Notre première action concertée aura lieu le 23 avril 2019. Les employés des lieux de travail de Bell partout au pays utilisent la campagne « Bell, on cause » pour enfin parler ouvertement entre eux des réalités du travail chez Bell Canada et dans ses filiales.
Les membres d'Unifor passent à l’action pour défendre l'avenir des bons emplois dans le secteur canadien des télécommunications, parce que des joueurs comme Bell Canada ne peuvent pas être autorisés à punir les travailleuses et travailleurs dans leur quête sans fin de profits toujours plus élevés.
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